dimanche 23 février 2014

Les Critiques du Critique tire sa révérence: Un dernier mot

Voilà déjà un bon moment que j'y pensais et je ne sais pas trop par où commencer. Une chose est sûre, ce n'est pas sans pincements au cœur que j'écris ces lignes!

Il y a déjà plus de deux ans, en octobre 2011, Les Critiques du Critique est né avec ma critique du King Kong de 1933. Loin de moi l'envie d'être trop quétaine dans mon texte d'adieu, mais ce fut le début d'une longue aventure pendant laquelle près de 150 critiques ont été publiées.

Aujourd'hui, l'évidence me frappe au visage plus que jamais. L'effort nécessaire pour mener à terme trois textes développés par semaine sans compter le temps requis pour visionner les films évalués n'équivaut certainement pas le feedback en retour.

Malgré les plus de 100 likes sur la page officielle Facebook et les 200 follows sur Twitter, force est d'admettre que la motivation à fournir autant de travail en ayant aussi peu d'interactions avec les lecteurs est difficile à trouver. Les statistiques de Blogger m'assure que Les Critiques du Critique est lu quotidiennement par des centaines de visiteurs et une bonne poignée d'amis me confirme parfois me lire régulièrement. Le fait étant que la majeure partie du temps, je passe des journées à écrire des lignes sur lesquelles je n'aurai pratiquement aucun feedback, sauf peut-être un petit décompte de ''view'' dans mes stats. Qu'on le veule ou non, on vient à se demander si on ne perd pas son temps avec un blog dont les gens portent si peu d'attention. La réponse est probablement oui et non à la fois.

J'ai démarré ce blog en ne me souciant aucunement d'être lu ou non. Je n'ai jamais été bien affecté par la critique non plus. On me demande souvent à quoi bon critiquer alors que l'un peut adorer un film qu'un autre déteste. J'ai toujours répondu que la note sur cinq accordée à la fin d'un texte ne voulait rien dire et n'était qu'un supplément. Le but d'une critique? Lire les points forts et les points faibles mentionnés, puis se faire sa propre idée. Si le critique n'aime pas le scénario, mais que tu n'en as rien à faire du scénario d'un film, alors peut-être que ce film peut être pour toi.

Mais là n'est pas l'idée. J'écrivais avant tout pour moi. Lorsque je vois un bon film, c'est une joie de le vendre à mes lecteurs. À l'inverse, lorsqu'un film me fait enrager par sa médiocrité, c'est défoulant de le démolir par les mots. Voilà pourquoi j'ai toujours persévéré à l'enrichissement des Critiques du Critique et que j'aurais sans doute continué encore et encore si ce n'était pas de ce qui suit. Ça et le fait que j'adore recensé tous les films que je vois dans ma vie en leur accordant une note pour le moins subjective.

Par contre, à quoi bon recenser une banque que l'on ne pourra jamais achever? À trois critiques par semaine, soit le maximum de critiques que je suis en mesure d'offrir avant de perdre en qualité, j'en suis à 144 par années. J'ai déjà vu plus de 4000 films et j'en regarde au moins un par jour. Un peu mêlant comme calcul? Je dirais plutôt décourageant! Mais je m'éloigne un peu, là n'est pas nécessairement le plus gros problème.

En fait, en plus de n'avoir aucun réel feedback sur mes critiques, de perdre un temps fou à leur rédaction et de manquer un peu de persévérance face à mon obsession du recensement expliqué ci-haut, administrer un tel blog m'empêche de visionner ce que je veux quand je le veux. Je possède énormément de DVD dans ma collection que je n'ai toujours pas vus. Afin de diversifier les genres et les époques des films critiqués, je suis souvent déchiré par ce que je devrais regarder le soir. Puisque je dois offrir trois critiques par semaine, je suis sans cesse en questionnement à me demander: ''Est-ce que je le critique celui-là, ou je laisse tomber cette fois?'' Si je manque de critiques, ce n'est pas bon, mais si j'ai une attente de cinq mois avant la publication de chaque critique parce que j'en ai trop écrit, ce n'est pas plus motivant!

Je note également un déclin d'intérêt pour l'écriture. Des critiques dont je prenais moins de deux jours à écrire me prennent désormais plusieurs semaines, repoussant sans cesse leur finalisation. Même pas un manque de créativité, seulement un manque de volonté engendré par l'enchaînement domino de tout ce qui a précédemment été dit.

Bref, ma révérence des Critiques du Critique repose sur plusieurs raisons sur lesquelles j'ai longuement réfléchies. J'oublie sans doute quelques détails, mais le fait étant que le blog ne sera plus actif à partir de maintenant malgré quelques 30 critiques en banque prêtes à être publiées. Du moins, pour le moment. Je ne crois pas retourner de sitôt sur Les Critiques du Critique et je ne voudrais surtout pas laisser planer une possibilité de comeback injustifié, mais ne sait-on jamais comment une habitude de vie peut finir par nous manquer!

Je tiens particulièrement à remercier tous mes lecteurs et mes amis m'ayant supporté dans le développement de ce projet. Un double merci à un certain Marc-Alain qui a été derrière moi pendant tout le temps et m'a encouragé du mieux qu'il pouvait! Un salut bien spécial au site web Horreur-Web qui a été une de mes grandes influences et A Critic On Elm Street qui m'a permis un premier pas dans l'écriture.

Tout comme je ne savais pas comment débuter ce texte, je sais encore moins comment y mettre fin! En fait, je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises façons de conclure ce genre d'adieu. À vrai dire, je n'ai ironiquement pas l'envie de terminer ces lignes, puisque ce voudrait dire que le point est fait et que Les Critiques du Critique repose en paix dans les ruines d'Internet. Toutefois, pour rester dans le concept du blog, vous trouverez ci-dessous quelques notes:

Mon appréciation de l'expérience: 5/5
Mes regrets: 0/5

Sachez que le blog restera toujours disponible à la même adresse même s'il ne sera plus actif et qu'aucun message y sera publié à moins que je ne décide un jour de publier les fragments de critiques qu'il me restait en banque!

Si je quitte Les Critiques du Critique, ça ne veut pas dire que ma passion pour le cinéma s'est éteint. Je continuerai sans aucun doute à regarder des films à la pelleté, surement même deux fois plutôt qu'une maintenant que j'aurai doublement plus de temps pour le faire!

Ainsi, je suis quelqu'un de très ouvert et ça me ferait un grand plaisir de jaser cinéma avec mes anciens lecteurs. Si le cœur vous en dit, je laisse ici mon Facebook. Écrivez-moi d'abord, je n'accepterai personne dont je n'ai pu cerner les réels intentions. Vous me trouverez au nom de El-Chupacabra English: https://www.facebook.com/julien.english.1

P.S.: La page officielle Facebook restera ouverte également, au cas où...

Ce fut un plaisir pour moi de gérer Les Critiques du Critique du mieux que j'ai pu, mais je dois désormais tourner la page vers d'autres projets. Notamment la finalisation d'un court-métrage nommé SPLEEN, en espérant un jour réaliser mon propre long-métrage et être moi-même le principal concerné d'une critique écrite par un blog amateur ayant autant de passion que j'en ai pour le septième art.

Cordialement,

Julien English

jeudi 20 février 2014

Ninja Fist Of Fire (1974, Tian-lin Wang)

Après une journée de travail particulièrement épuisante, j'allais certainement pas me taper un Stanley Kubrick! Cherchant à tout prix un délire de soirée pour décrocher, pourquoi pas sortir mon sublime coffret de vieux kung fu?! Je veux dire... il n'y a pas de meilleures occasions pour le faire!

mardi 18 février 2014

RoboCop (2014, José Padilha)

RoboCop, chef-d'oeuvre de Paul Verhoeven de 1987, figure sans aucun doute parmi mes films favoris ever made. Depuis environ 2011 que je suis au courant de la production de son remake, et j'ai prit du temps à digérer la nouvelle. Près de trois ans d'appréhension ont suivit avant sa sortie en salle et, fanatique vendu à ce héros de jeunesse robotisé, je n'ai pas eu la force de l'éviter. Je dois avouer que dernière la peur terrible d'y voir la ridiculisation d'une oeuvre aussi parfaite se trouvait l'excitation écervelée de voir RoboCop en action sur écran géant!

dimanche 16 février 2014

Perfect Creature (2007, Glenn Standring)

Vous savez, lorsqu'on termine un si mauvais film qu'on a l'impression qu'on pourrait piger aléatoirement un autre long-métrage à regarder dans la même soirée et que le divertissement serait presque à coup sûr plus gratifiant? En programme double avec Darkwolf, j'étais aussi bien de voir Perfect Creature. Ça avait l'air nul, mais certainement moins pire que le précédent film de loup-garou qu'il m'a été de voir un peu plus tôt!

vendredi 14 février 2014

The Purge (2013, James DeMonaco)

The Purge est l'un de ces trop rares projets ambitieux qui proposait une idée folle où les portes étaient grandes ouvertes pour accueillir la violence et le chaos à l'état pur. Même si sa bande-annonce laissait présager un film d'horreur des plus classiques, l'intrigue était tellement prometteuse qu'il me fallait absolument y jeter un coup d’œil!

mardi 11 février 2014

Valhalla Rising (2009, Nicolas Winding Refn)

Nul doute que Nicolas Winding Refn m'a jeté littéralement sur le cul en 2011 avec la sortie de son film Drive. Si bien que j'ai eu une terrible envie de découvrir toute sa filmographie (ce qui n'est toujours pas fait, finalement)! Valhalla Rising était un long-métrage que j'apprivoisais avec le plus grand intérêt. Non seulement pour ses bonnes critiques, mais aussi pour son concept du violent barbare avec Mads Mikkelsen en tête d'affiche!

dimanche 9 février 2014

Dark Skies (2013, Scott Stewart)

Dark Skies, ironiquement, est tombé d'un ciel obscure dont je n'avais jamais vraiment vu le passage. Il est venu se poser directement dans mon lecteur sans même que je n'ai le temps de m'informer sur son style ou l'équipe derrière sa conception. C'est une excellente chose, puisque avoir su que l'infâme Scott Stewart assurait sa direction, je ne crois pas que je lui aurais accordé une chance aussi tôt!